Votre ostéopathe accompagne votre enfant tout au long de sa vie pour lui permettre un bon développement psychomoteur. Cet article vous donne les clefs pour reconnaître les signaux indiquant des blocages et des tensions chez votre enfant, sans être nécessairement accompagnés de douleurs.
Votre enfant subit au quotidien des contraintes. Dès le plus jeune âge, lors de l’apprentissage de la marche, il commence à tomber. Ou bien même encore plus tôt, il se cogne la tête en se laissant tomber de la position assise à allongée. Puis cela continue quand il apprend à courir et à faire du vélo, selon les sports qu’il fait (équitation, foot, volley, …). Autant d’activités nécessaires pour le développement psychomoteur de votre enfant et son amusement, mais où il peut chuter ou avoir une blessure.
Ces chutes et blessures peuvent entrainer des tensions dans le corps et entraver le bon développement de votre enfant. Les contraintes de la vie quotidienne, sans traumatismes, peuvent également laisser leurs traces, comme le port d’un cartable lourd tous les jours à l’école.
L’ostéopathie permet de soulager ces tensions et donne la possibilité au corps de se développer de façon harmonieuse, pour que votre enfant puisse vivre sa vie à fond sans entrave.
Une consultation par an minimum est conseillée pour un enfant en plein forme, afin de défaire au fur et à mesure les tensions accumulées dans sa vie quotidienne.
Une consultation est conseillée également à la suite de tout traumatisme : chute ou choc important, entorse, fracture, maladie… Et/ou si votre enfant se plaint souvent de douleurs de dos/bras/jambes/ventre, de maux de tête, de perte de mobilité/gêne.
Ainsi une consultation une fois par an pour un bilan est conseillée, ou si votre enfant vous décrit des douleurs. Restez également attentif aux autres signaux qui peuvent indiquer des blocages et des tensions, sans être nécessairement accompagnés de douleurs :
- Un enfant qui tombe souvent ou qui n’est pas très agile dans certains de ses mouvements
- Un enfant qui se cogne souvent au même endroit
- Un enfant est symétrique dans ses mouvements jusqu’à l’âge de 5-6 ans. Par exemple, s’il utilise plus souvent sa main droite avant cet âge, il peut avoir des tensions sur le bras gauche. Il aura donc une préférence pour la main droite qui sera la plus facile à mobiliser, et utilisera moins l’autre côté.
- Un enfant qui tombe souvent malade, de la même affection (otite, sinusite, bronchite, angine, … à répétition)
- Un enfant qui a l’air tout le temps fatigué : cernes, énervement inexpliqué, « qui n’écoute pas », ...
- Des troubles du sommeil : difficulté d’endormissement, réveils multiples
- Des douleurs de ventre ou des troubles digestifs récurrents (constipation, diarrhée, remontées gastriques)
Un des facteurs pouvant entrainer une scoliose chez l’enfant est la présence d’une asymétrie de tensions dans le corps sur le long terme (des muscles, fascias, ligaments). Ce qui peut entrainer un développement de la colonne vertébrale asymétrique.
Une fois la scoliose présente, il peut être difficile de la faire disparaître, selon le degré de celle-ci et l’âge à laquelle elle a été diagnostiquée. Plus votre enfant est pris en charge rapidement, plus il a de chance de la voir disparaître. Sinon il est souvent possible de diminuer celle-ci en alliant l’ostéopathie, la kinésithérapie, et parfois une contention (corset) si nécessaire. L’ostéopathe diminue les pertes de mobilité présentes, et le kinésithérapeute travaille en parallèle avec des étirements et des exercices pour renforcer les muscles harmonieusement de chaque côté de la colonne vertébrale.
Parfois ces tensions sont présentes dès la naissance. Ainsi n’hésitez pas à dispenser des conseils autour de vous si vous voyez un bébé avec la tête tournée tout le temps ou très souvent du même côté. Souvent un torticolis congénital (présent dès la naissance) est accompagné d’une inclinaison du corps d’un côté, et d’un bras et d’une jambe plus repliées que l’autre. Ces tensions restent présentes tout au long du développement, mais elles sont moins visibles par la mise en place d’une musculature qui masque et contrecarre en partie ces asymétries, alors qu’elles sont bien visibles chez le nourrisson.
Après avoir fini ses 5 années d’étude d’ostéopathie, Tiphanie Cazeaux a suivit plusieurs formations post-grades sur l’ostéopathie chez le bébé et l’enfant, pour pouvoir recevoir au mieux ce jeune public au cabinet. Les techniques ostéopathiques utilisées sont douces, et votre enfant passe un moment de détente.
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